Tribune Montrouge Mag 152 (mai 2022)
Partager

Nous craignons que l’actualité continue à offrir des motifs d’inquiétude pour la santé de notre démocratie. Deux dispositifs que Montrouge met en place constitueraient, pour une extrême-droite qui finirait par s’imposer, des armes contre l’état de droit. Montrouge écologique et solidaire a consacré une réunion publique à ces deux fausses bonnes idées que sont la vidéosurveillance et le dispositif de participation citoyenne.
La passion si altoséquanaise pour la vidéosurveillance est partagée par Xi Jinping et tous les autocrates à la page. Mettre en place chez nous une infrastructure technique qui pourra être dévoyée, reconnaissance faciale à l’appui, pour surveiller des populations et organiser la répression, nous semble hasardeux. Que la municipalité, en responsabilité, abandonne cette méthode coûteuse et inefficace (cf. rapport de la cour des comptes). Qu’elle abandonne aussi son projet de surveillance entre voisins, cette milice dont l’extrême-droite changera vite le mode d’emploi.