Pour un service public de la petite enfance
Trouver une place en crĂšche Ă Montrouge devient de plus en plus difficile. La fermeture par la municipalitĂ© de la crĂšche du 11 novembre (65 places) diminue une capacitĂ© dâaccueil de la ville dĂ©jĂ insuffisante. La mairie se dĂ©fausse sur les assistantes maternelles, qui doivent accepter une charge supplĂ©mentaire. Cela favorise aussi les crĂšches privĂ©es.
La mairie prétexte de son incapacité à pourvoir les postes des « premiers de corvée » de la petite enfance ? Leurs conditions de travail sont dégradées et ils sont sous-payés.
Pourtant, la solution pour attirer et fidĂ©liser ces personnels est Ă portĂ©e de main, Ă condition dây mettre les moyens : la mairie doit sâengager dans lâaide Ă la formation, le soutien dans la recherche dâun logement et la revalorisation des rĂ©munĂ©rations.
Les ressources de la commune permettent un arbitrage plus marqué en faveur de ce service public essentiel au maintien en ville des familles. Nous le plaidons au conseil municipal.