La modification du Plan local d’urbanisme justifie un bilan des opérations immobilières de la ville. Ces dernières années, la majorité municipale choisit de construire toujours plus de bureaux, au détriment des logements et des espaces verts. Cette situation conduit Montrouge dans une impasse, au point que la préfecture a désavoué le PLU de la ville qui compte désormais une proportion en m² d’un seul logement pour trois bureaux. Entre l’intérêt des habitants et « l’attractivité » – l’intérêt des promoteurs et autres profiteurs du logement cher, le maire a choisi. Les habitants du triangle Marne-Brossolette ou du quartier proche de la gare Châtillon-Montrouge, une fois expropriés, devront quitter la ville de leur enfance, de leurs amis. De nouveau, des petites maisons et des arbres remarquables seront rasés pour bâtir… des bureaux ! Beaucoup de Montrougiens ne veulent pas se laisser chasser. Ils se regroupent dans des associations pour être entendus et accompagnés. Nous les soutenons.