La majorité municipale lave plus vert que vert avec son plan de mobilité présenté en novembre. La fin de la pollution ? Non.
L’abaissement de la vitesse à 30 km/h sur les voies secondaires et le changement de sens de circulation pour décourager le trafic de transit sont en trompe-l’œil. Les principaux axes (République, Maurice Arnoux, Ginoux, Verdier) resteront des voies de passage à 50 km/h avec les nuisances sanitaires et sonores associées.
La population comprend de plus en plus qu’il faut changer, mais l’équipe municipale préfère s’arrêter au milieu du gué. Elle n’encourage les mobilités actives dans l’espace public qu’a minima (la peur en vélo : un fait) et ne remet pas en cause le statu quo mortifère lié au sur-trafic motorisé : accidents, maladies respiratoires, réchauffement climatique…
Assumez une voirie pour les gens. La voiture y serait l’exception plutôt que la règle, chacun se déplaçant avec un moyen adapté et propre. Qu’on puisse s’entendre et les enfants jouer sans crainte !