Pour une autre occupation du foncier : une des solutions à la crise du logement
1,6 millions de m² de bureaux disponibles dans les Hauts de Seine. Cela représente près de 10% du parc immobilier de bureaux et n’empêche pas la multiplication de nouveaux projets (3 millions de m² de surfaces disponibles d’ici 2020).
Dernier exemple en date à Montrouge : la construction du Park Azur, 24500 m² de bureaux réservés par le Centre National d’Équipement Nucléaire d’EDF (CNEN) responsable de la mise en conception et de la réalisation de l’EPR.
Cette augmentation globale des surfaces de bureaux contribuent :
- à la crise du logement : la pression sur les terrains disponibles s’accentue, au détriment de la construction de m² d’habitation. Ainsi le nombre de logements ne répond plus à la demande et les loyers s’accroissent
- au gaspillage des ressources (terrains, matériaux et énergies utilisés pour les nouvelles constructions)
- à la densification de la ville (moins d’espace disponible toujours pour le logement mais aussi pour les espaces publics)
- à l’enrichissement des grands groupes de BTP.
Afin de contrer ce phénomène et instaurer une nouvelle organisation urbaine pour mieux vivre en ville, EELV Montrouge propose :
- l’augmentation de la taxe sur les logements vacants (compétence de la commune) et son extension aux immeubles de bureaux
- la révision du nombre de secteurs géographiques à vocation économique dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme où est autorisé la construction de bureaux de plus de 1000 m² de surface).
- la municipalisation des terrains, bâtiments et appartements laissés à l’abandon pour en faire des logements
- l’application de la loi de réquisition.
Au côté de la nouvelle ministre de l’égalité du territoire et du logement, Cécile Duflot, mobilisons-nous : un logement pour chacun-e.
Les 10 et 17 juin, votez Rodéric Aarsse, pour un député écologique dans la majorité présidentielle !
Bruno RAVENEL en collaboration avec EELV Montrouge.
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