Mise en application à Montrouge de la modification nationale de la loi SRU.
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La mise en application de la modification de la loi SRU à Montrouge.
De fait, Montrouge, qui avait un taux de logement social à 22% doit trouver des solutions pour répondre à la loi. Dans un cas contraire elle s’expose à des amendes annuelles conséquentes, de l’ordre du million d’euros.
Cette  obligation n’est pas simple à mettre en œuvre quand on n’a pas anticipé cette logique sociale. Le foncier à Montrouge  est très rare, suite à une politique de construction massive ces vingt dernières années, et il n’y a pas à notre connaissance des terrains appartenant à l’État pouvant être revendus symboliquement à la commune comme ailleurs parfois.
Il existe toute de même des solutions quand la volonté politique est mise en œuvre.
En effet et par exemple, la conversion de bureaux inutilisés. est une piste très intéressante. Spécifiquement dans l’ancien des bureaux ne correspondent plus aux critères des  entreprises d’aujourd’hui. Ils sont très difficiles à louer.
La  société Orange en dispose avenue Verdier par exemple. Ces locaux peuvent être transformés en logements très sociaux, avec de petits studios voire des chambres pour étudiants et/ou pour personnes à faibles revenus. C’est  l’occasion d’ailleurs de mettre en place du logement social partagé, pour nouer du lien social. La région parisienne manque cruellement de chambres pour les personnes modestes comme les étudiants, cela pourrait compléter l’offre montrougienne.
Il  est possible et souhaitable de modifier le PLU de la ville de  Montrouge. En effet à Montrouge, le PLU est très flou, permettant d’accorder de multiples permis de construire. Avec cette réglementation à minima Montrouge est devenue la cinquième ville la  plus dense de France avec plus de 25000 habitants par km².
Il  est donc possible de mettre des conditions dans le PLU. A Clamart et à  Nanterre par exemple le PLU stipule que pour tout programme de plus de 1000 m2, le constructeur à l’obligation de réaliser 30% de logements  sociaux. Cette règle permet de bien gérer le taux d’habitation à loyer modéré et permet une mixité dans chaque immeuble. Il n’y a aucun  phénomène de ghettoïsation, thèse souvent avancée par les élu-e-s réfractaires au logement social.
Il  est aussi possible de racheter du foncier, en préemptant les ventes pour  acquérir des biens immobiliers. Cela a un coût, mais Montrouge est une ville riche.  Elle a 100 millions d’euros par an de budget et le maire sait dépenser pour des projets sans consultation, les 36 millions du palais des  congrès en sont un récent exemple.
EELV Montrouge s’efforcera dès 2014 de mettre en œuvre ces propositions concrètes avec l’appui d’une nouvelle majorité municipale.
Pour 2013, et sans trop y croire, nous restons ouverts à toutes propositions du pouvoir local en place.
L’urgence sociale et les besoins de logement ne devraient pas avoir de couleur politique évidemment.
Ces sujets sont des priorités citoyennes que nous revendiquons et sur lesquels nous travaillons concrètement avec la région Ile de France, pionnière sur ces thématiques de logement, et le national, voir la commission logement EELV à ce sujet.