Dimanche, donnons vie à l’Europe
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Chère amie, cher ami,

C’est la dernière ligne droite. Nous arrivons au terme d’une campagne qui a révélé les vrais visages et fait tomber les masques.
D’un côté, les nationalistes. Incapables de dépasser leurs craintes, ils chargent l’Europe de tous les fardeaux. Il faudrait la mettre à terre, faire fi des 60 ans de paix qu’elle nous a apporté et sanctifier les Nations qui sont pourtant la source des idées les plus réactionnaires et qui bloquent tout progrès social ou environnemental dès lors qu’il ne va pas dans le sens de leurs intérêts.
De l’autre, les gestionnaires, partisans d’une Europe qui se gère à la papa, sans trop en faire pour contrôler les dérives de la finance, pour changer les vieilles habitudes agro-industrielles et sans s’attaquer au paradigme de la compétition pour imposer celui de la coopération. On se contente de se partager la barre quand il faudrait changer le cap et améliorer le navire.

Heureusement, cette campagne a montré qu’il existe une autre voie, celle des européens convaincus. C’est parce qu’ils veulent plus d’Europe que les écologistes veulent la rendre meilleure ; c’est parce qu’ils veulent plus d’écologie qu’ils veulent rendre l’Europe plus forte ; c’est parce qu’ils sont fiers d’être européens qu’ils veulent une Europe plus juste, respectueuse des hommes, des femmes et de l’environnement, qui ne transforme pas son sous-sol en champ de mines ni la mer Méditerranée en cimetière de migrants.

Nous avons montré qu’Europe et écologie font la pair, qu’ils vont plus que jamais ensemble et qu’ils sont plus que jamais nécessaires. C’est ce tandem de valeurs et de solutions qui améliorera la condition de vie des Européens, qui changera durablement les relations internationales et qui permettra de faire de l’Europe le fer de lance d’un nouveau modèle de société.

A quelques jours du scrutin, rien n’est écrit, tout est possible. Il est encore temps de faire gagner l’écologie et de mettre en échec un Front national, qui n’a rien proposé si ce n’est sa haine de l’autre. Il est encore temps de faire mentir les pronostics qui annoncent de nouveaux records d’abstention. Il est temps, pour toutes celles et ceux qui croient encore en l’Europe, de lui donner un nouveau souffle et de transformer l’essai de 2009.

Du local au global, dimanche prochain, donnons vie à l’Europe de l’écologie !

Chère amie, cher ami,

C’est la dernière ligne droite. Nous arrivons au terme d’une campagne qui a révélé les vrais visages et fait tomber les masques.
D’un côté, les nationalistes. Incapables de dépasser leurs craintes, ils chargent l’Europe de tous les fardeaux. Il faudrait la mettre à terre, faire fi des 60 ans de paix qu’elle nous a apporté et sanctifier les Nations qui sont pourtant la source des idées les plus réactionnaires et qui bloquent tout progrès social ou environnemental dès lors qu’il ne va pas dans le sens de leurs intérêts.
De l’autre, les gestionnaires, partisans d’une Europe qui se gère à la papa, sans trop en faire pour contrôler les dérives de la finance, pour changer les vieilles habitudes agro-industrielles et sans s’attaquer au paradigme de la compétition pour imposer celui de la coopération. On se contente de se partager la barre quand il faudrait changer le cap et améliorer le navire.

Heureusement, cette campagne a montré qu’il existe une autre voie, celle des européens convaincus. C’est parce qu’ils veulent plus d’Europe que les écologistes veulent la rendre meilleure ; c’est parce qu’ils veulent plus d’écologie qu’ils veulent rendre l’Europe plus forte ; c’est parce qu’ils sont fiers d’être européens qu’ils veulent une Europe plus juste, respectueuse des hommes, des femmes et de l’environnement, qui ne transforme pas son sous-sol en champ de mines ni la mer Méditerranée en cimetière de migrants.

Nous avons montré qu’Europe et écologie font la pair, qu’ils vont plus que jamais ensemble et qu’ils sont plus que jamais nécessaires. C’est ce tandem de valeurs et de solutions qui améliorera la condition de vie des Européens, qui changera durablement les relations internationales et qui permettra de faire de l’Europe le fer de lance d’un nouveau modèle de société.

A quelques jours du scrutin, rien n’est écrit, tout est possible. Il est encore temps de faire gagner l’écologie et de mettre en échec un Front national, qui n’a rien proposé si ce n’est sa haine de l’autre. Il est encore temps de faire mentir les pronostics qui annoncent de nouveaux records d’abstention. Il est temps, pour toutes celles et ceux qui croient encore en l’Europe, de lui donner un nouveau souffle et de transformer l’essai de 2009.

Du local au global, dimanche prochain, donnons vie à l’Europe de l’écologie !

Emmanuelle Cosse