Airparif : les Hauts-de-Seine pointés du doigt pour l’arrêt de subventions
Partager

PARIS, 29 jan 2013 (AFP) – Le conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Patrick Devedjian (UMP), qui a décidé de supprimer les subventions qu’il versait à Airparif et Bruitparif, a été vivement critiqué par les écologistes de la région Ile-de-France et par un élu Modem de Paris mardi.

Le conseil général a lié cette décision à la hausse de la contribution du département aux dispositifs de péréquation, qui permettent d’équilibrer les ressources des collectivités.

« 40.000 décès par an en France sont liés à la pollution de l’air : il est insupportable que des élus affichent un tel mépris pour le sujet en refusant de financer ce qui est un service public « , a déploré Mounir Satouri, président du groupe Europe-Ecologie-Les Verts (EELV) au Conseil régional d’Ile-de-France.

« Alors que des pics de pollution aux particules s’annoncent dans les prochains jours, alors que le débat sur la transition énergétique débute, il est plus que jamais urgent de donner les moyens à Airparif d’accomplir sa mission », estime EELV dans un communiqué.

Airparif « mesure les polluants et informe les Franciliens en cas de dépassement des seuils », « aide les collectivités à élaborer des plans de lutte contre la pollution atmosphérique », rappellent les écologistes.

De son côté, le conseiller de Paris MoDem, Jean-François Martins, a dénoncé dans un communiqué distinct la « décision scandaleuse de Patrick Devedjian à l’heure où pour lutter efficacement contre la pollution, nous avons besoin plus que jamais du travail d’Airparif ».

« Patrick Devedjian démontre ici son irresponsabilité environnementale autant que son cynisme alors que la santé des Franciliens est en jeu et que les maladies pulmonaires sont en progression constante dans la métropole », a insisté M. Martins.

Une réflexion au sujet de “Airparif : les Hauts-de-Seine pointés du doigt pour l’arrêt de subventions

Les commentaires sont fermés.